La bataille du lac Érié
C'était l'aube du 10 septembre 1813 - une brise légère soufflait du sud-ouest ce qui donnait à la flotte britannique un avantage important pour commencer la « bataille du lac Érié. »
À environ 10 heures du matin, les Américains approchaient des Anglais au milieu du lac Érié. Quand les deux ennemis étaient seulement à cinq kilomètres environ distants l'un l'autre, le vent s’arrêta complètement de souffler, retournant abruptement du sud-est. Ceci mis les Anglais dans une position défavorable, les forçant à tenir leur position.
À 11 heures du matin. Perry sortit son pavillon portant l’inscription des mots héroïques du célèbre James Lawrence : « Ne laissez pas prendre le bateau. »
A 11:45, les bateaux n’étaient plus qu’à deux kilomètres l’un de l’autre et Barclay déclencha le premier tir du Detroit. Le Lawrence entra dans le bombardement 5 minutes plus tard, comme il manoeuvrait dans les quarts étroits avec le Detroit.
À environ 12:20 Le Lawrence était parallèle aux Anglais. Le Niagara cependant, était bien hors du combat, préoccupé par une autre attaque à partir de la force principale de l'avant britannique. Le Niagara suivait si étroitement le Caledonia que le hunier principal du Niagara dû être soutenu, afin d'empêcher une collision avec le plus lent de la navigation, le Caledonia.
La deuxième heure de la bataille fit de gros dégâts à bord du Detroit et du Lawrence. Les boulets de canon transperçaient les bateaux, projetant des débris partout.
À environ 14 heures, la brutalité du combat entre Le Lawrence et le Detroit avait commencé à payer. Le Lawrence commença à défaillir. Plus de quatre-vingts hommes avaient été tués ou blessés.
Le Capitaine Perry mis alors feu au dernier projectile du tribord du Lawrence, décida de renoncer à son navire amiral et se dirigea en direction du Niagara.
Un petit bateau qui avait été remorqué derrière le brick fut tiré sur le côté bâbord du vaisseau. Le pavillon fut descendu tandis que Perry dirigeait son bateau vers le Niagara. Se tenant sur l’arrière de la poupe, en pleine vue des tireurs d'élite britanniques, Perry d'un air provocant brandit son pavillon de bataille. Les Anglais observèrent Perry quittant le Lawrence très endommagé, pour se transférer sur le Niagara, parfaitement frais. Pendant que Perry venait à bord, il donna l’ordre d’accélérer et de diriger le Niagara à travers la ligne britannique.
Tandis que le Niagara approcha le Detroit, les Anglais planifièrent de les contre-attaquer en leur lançant une salve de l'artillerie de bordée. Tandis que les Britanniques remettaient en place leurs voiles afin de tourner le Detroit, le vent serra les voiles et poussa le bateau en sens inverse; Le Detroit percuta alors de l’arrière le Queen Charlotte. Avec ses vergues enchevêtrées le Detroit resta immobile sur l'eau. Perry utilisa alors le Niagara pour le croiser de l'avant. Le Detroit étant terriblement détruit, le Niagara ne fit plus l’usage de ses armes. Les Britanniques abaissèrent leur pavillon et la bataille fut terminée. Les Américains prirent le contrôle des bateaux rendus et un message fut envoyé au Général Harrison. Il disait : Nous avons ont rencontré l'ennemi et ils sont à nous, deux bateaux, deux bricks, une goélette et une sloupe.