Pourquoi Hull n'attaque pas Amherstburg.
(extrait de La défense de Hull, p.58 à 59; p.62)

Je connais bien le fort de Malden. Par temps de paix, j'y ai souvent été. Je sais qu'il peut être une place solide, et qu'en prévision de la guerre, les Britanniques ont depuis quelque temps utilisé de grands moyens pour le mettre dans le meilleur état de défense possible. Je sais que, pendant près de vingt ans, un officier supérieur l'a commandé, et qu'environ cent soldats de métier y ont été postés continuellement, et qu'il y a toujours eu un corps de métier de l'artillerie britannique rattaché au commandement. La question qui se pose est de savoir si, avec les troupes que j'ai sous mon commandement, dont si peu ont été mis à l'épreuve, je dois essayer de soutenir cette forteresse à la baïonnette. Pour moi-même, en particulier, quand je considère ce que seraient les conséquences d'une tentative manquée, j'ai la forte conviction que nous aurions tort d'essayer avant de bénéficier du support de l'artillerie lourde. Mais en découvrant que beaucoup de mes officiers, qui n'ont jamais servi, s'impatientent du retard et détruise mon autorité auprès de l'armée par leurs plaintes et critiques - pour leur satisfaction et non pour la mienne, ... j'ai convoqué un conseil de guerre dans lequel il a été décidé qu'aucune tentative ne doit être effectuée sur Malden, sans l'artillerie lourde.

Acteurs dans un camp reconstitué

On peut dire qu'entre le premier et le deuxième conseil, les forces de l'ennemi ont diminué en raison de la désertion. Nul doute en ce qui concerne les chiffres. Une grande partie de la milice les a quittés ainsi que beaucoup de leurs alliés indiens; mais le fort Malden conserve toute sa force et il n'y a aucun doute que leurs soldats de métier (dont aucun n'a déserté) et le reste de leur milice sont suffisants pour l'opérer... ... à mon avis, une tentative sur Malden ne doit pas être effectuée avant qu'il n'y ait une certitude absolue de réussite.

Reconstitution d'un camp