Le chef de bataillon John Norton
John Norton, ou Teyoninhokarawen, est le fils d'un Cherokee et d'une Écossaise. Son père a été adopté par un officier britannique quand il était enfant et a vécu en Écosse. John Norton est envoyé à l'école en Écosse. Il s'engage dans l'armée en 1784 et la quitte en 1788 alors qu'il se trouve au Canada. Il se lie d'amitié avec Joseph Brant des Mohawks, qui lui enseigne la langue des Mohawks. En 1793, il est marchand de fourrures dans la région de Détroit. Il sert également d'interprète pour les Mohawks dans la région de la rivière Grand. En 1799, il est adopté comme neveu par Brant et devient l'un des chefs des Six Nations.
C'est l'un des principaux chefs autochtones durant la guerre de 1812. Les Britanniques lui donnent le rang militaire de capitaine et lui demandent son avis sur les affaires autochtones. La plupart de son temps se passe sur la frontière de Niagara, étant donné qu'elle est proche de son peuple d'adoption de la rivière Grand, mais il participe à la
capture de Détroit avec Tecumseh et le
Général Brock. Sa troupe de Mohawks se compose aussi de plusieurs
Afro-américains, dont nombreux sont des esclaves fugitifs qui ont été adoptés par la tribu. Norton est promu chef de bataillon après la guerre.
Norton écrit un "Journal" qu'il espére publier. Il y décrit sa vie parmi les autochtones et son rôle durant la guerre de 1812.
![]() John Norton |
Pour en savoir plus, voir : Une mention des escarmouches sur la rivière Canard.
Pour en savoir plus, voir : La reddition de Détroit.
Pour en savoir plus, voir : Le récit de la bataille de la rivière Raisin par Norton.
Pour en savoir plus, voir : Ce que l'on a dit à Norton sur l'attaque du fort Meigs menée par Procter.